Blogue Axel Evigiran

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La dispersion est, dit-on, l'ennemi des choses bien faites. Et quoi ? Dans ce monde de la spécialisation extrême, de l'utilitaire et du mesurable à outrance y aurait-il quelque mal à se perdre dans les labyrinthes de l'esprit dilettante ?


A la vérité, rien n’est plus savoureux que de muser parmi les sables du farniente, sans autre esprit que la propension au butinage, la légèreté sans objet prédéterminé.

Broutilles essentielles. Ratages propices aux heures languides...


27 août 2014

Beynac et Castelnaud : l’histoire d’une éternelle rivalité... Richard cœur de lion & Simon de Montfort.

BEYNAC


Beynac (photo par Axel)
C’est le mois d’août, au milieu de l’après-midi. A l’abri de ses hautes murailles grises lechâteau de Beynac somnole indifférent aux masses de visiteurs charriés sans discontinuer sous ses tours. Rejetés de parkings dégoulinants de véhicules de toutes sortes en parkings bondés, le hasard nous a poussés à quelques encablures du portail nord de la forteresse, derrière la ville haute, nous évitant ainsi toute l’escalade sous un soleil de plomb, via les ruelles de la cité (forts jolies au demeurant), du piton rocheux au sommet duquel est planté le château. Y voyant là de favorables augures nous nous décidons de franchir le pas. A la caisse, Madame la Baronne en personne (1) veille sur ses sous, signifiant à la plèbe préférer les espèces aux chèques voir même aux chèques-vacances.
Ceci pour l’anecdote.

A Beynac, nous dira-t-on un peu plus tard, il n’y pas nécessité de vaines dépenses publicitaires pour inciter le badaud à franchir la grande porte. Certes, ainsi planté à flanc de falaise à plus de cent mètres au-dessus de la Dordogne (véritable autoroute fluviale en cette saison qu’on peut se dispenser d’empreinter) il faut faire un colossal effort pour passer à côté de la majesté du site. Conséquence de cette manne financière peu difficile à capter il n’y a pas davantage d’efforts ici faits pour rendre la visite inoubliable. Point de plan ni d’explications disponibles, et les visites guidées se font au pas de charge (il faut aimer la foule - une bonne centaine de personnes par fournée). On n’y apprend guère plus que ce que l’on peut lire ici et là sur la toile. Certes, c’est mieux que rien, mais cela laisse néanmoins chagrin. Ne sont-ce pas souvent de petites anecdotes locales, des faits mineurs ou encore l’explication de l’origine d’une expression, d’une coutume, etc. qui rendent les visites savoureuses ?

Quoi qu’il en soit, si l’on se trouve à pied d’œuvre, il serait dommage de passer à côté de ce château dont l’origine remonterait au XIIe siècle. Ce n’était alors qu’un donjon érigé par un certain Maynard de Beynac (la première mention d’un castrum date de 1115). D’un point de vue architectural, comme c’est souvent le cas pour ce type de construction, plusieurs époques se côtoient. Plutôt que de donner dans la paraphrase, voici l’extrait d’un site dont je conseille lecture : « La partie la plus ancienne du château est un gros donjon roman carré, construit par Maynard de Beynac ; vertigineux, aux rares percements, agrafé d'une bretèche et d'une échauguette, accosté d'une cage d'escalier en vis, mince comme un contrefort et terminé par une terrasse crénelée. D'un côté, un logis de la même époque lui est juxtaposé ; il a été retouché et agrandi aux XVIème & XVII siècles. De l'autre côté, c'est un logis en partie XIV ème siècle, auquel sont accolés une cour et un escalier de plan carré desservant des appartements du XVII ème siècle. Les appartements ont conservés des boiseries et un plafond peint du XVII ème siècle ; la salle des États garde une cheminée Renaissance sculptée de bucranes ; cette salle donne sur un petit oratoire entièrement revêtu, au XV ème siècle, de fresques parmi lesquelles une Pieta, un saint-Christophe, une Cène dans laquelle saint-Martial est le maître d'hôtel » . Outre l’attentionparticulière à porter à cette fresque de l’oratoire, il y a la cuisine fort joliment restaurée, et dont le sol en pisé lui confère un cachet tout à fait particulier. Certains cinéphiles pourrons d’ailleurs y reconnaître  le décors quelques scènes de films de capes et d’épées tournées là. J’ajouterai enfin que le toit de la forteresse, recouvert de lauze, mérite également le coup d’œil. Le poids de ce type de toiture, à sa base, est de l’ordre de 1 tonne au m2 et une promenade sous les charpentes s’avère tout à fait impressionnant (il est possible de le faire au château de Puymartin situé non loin de Beynac).

Vue générale de Beynac (Photo par Axel)

Sur un plan historique le château accueillit d’illustres visiteurs. Tel le roi Richard Cœur de Lion qui, en sa qualité de duc d’Aquitaine s’appropriera le château après la mort sans descendance directe du chevalier Adhémar de Beynac (1194). La place forte sera confiée à l’un de ses fidèles lieutenants, un certain Marchadier, de sinistre réputation. Cette possession ne sera que de courte durée puisque le « 6 avril 1199, alors qu’il assiégeait en Limousin le château de Châlus, Richard Cœur de Lion était tué d’une flèche qui l’étonna. Que t’avais-je fait ? eut-il le temps de demander à l’arbalétrier qu’on lui amenait, prisonnier, avant de l’exécuter » (2). Marchadier sera assassiné peu après et le château reviendra naturellement dans l’escarcelle des Beynac sans combats.

En 1214, c’est Simon de Montfort qui ayant repris ses raids contre les cathares, déboule en Périgord en novembre et prend le château pour le raser. Il faut dire ici que ses ambitions s’opposent désormais frontalement à celles du pape qui avait donné instruction de ne faire nul tort à ceux qui rejetaient la cause hérétique pour revenir dans la sainte église apostolique et romaine (cela impliquait la restitution des terres aux hérétiques reniant leur foi). Après le départ de celui qui trépassera sous les remparts de Toulouse en 1218, écrasé par une pierre manœuvrée dira-t-on par des femmes le seigneur de Beynac, qui a conservé son fief, en profite pour ordonner la reconstruction son château.

Quelques années après le bûcher de Montségur de 1244, qui a sonné le glas de l’hérésie cathare, Louis IX concède par un traité en 1259 le Périgord au roi Henri III d’Angleterre. Beynac passe donc aux mains des anglais. Le château changera ainsi plusieurs fois de main : en 1328 il revient dans le giron français ; en 1360 il repasse aux insulaires, puis enfin en 1368 reviendra définitivement du côté des français. Nous sommes alors en pleine guerre de cent ans.

Par la suite, la fidélité des Beynac envers la couronne de France ne se démentira point, ce qui les fera s’opposer frontalement à la famille de Castelnaud soutenant les Plantagenet, et dont le château se trouve face à Beynac, sur la rive sud de la Dordogne au confluent du Céou. Arrivera ce qui devait arriver : en 1442 Pons de Beynac, avec la bénédiction du roi de France et l’aide de quelques barons, enlève la forteresse de Castelnaud.

Je reprends la suite de l’histoire du site que j’ai déjà cité : « Beynac devient alors une des quatre baronnies du Périgord. Mais entre les difficultés qu’éprouvent les barons à gouverner la région et les guerres de religion (Beynac se fait huguenot), le déclin approche. Malgré tout, Beynac est érigé en marquisat en 1620 par Louis XIII. En 1753,  Beynac tombe en quenouille et passe par mariage aux Beaumont qui l’abandonnent peu à peu.
Beynac devient alors une des quatre baronnies du Périgord. Beynac est érigé en marquisat en 1620 par Louis XIII. En 1753, Beynac tombe en quenouille et passe par mariage aux Beaumont qui l’abandonnent peu à peu ».


CASTELNAUD

Vue de Castelnaud, depuis Beynac (photo par Axel)

Passons de l’autre côté de la Dordogne sous les murailles de l’enceinte du grand rival de Beynac. Nous nous sommes garés cette fois en contre bas du village, sur un vaste parking bénéficiant de la gratuité (pour ceux ne voulant pas escalader les ruelles pentues de Castelnaud-la-Chapelle, il existe un parking payant situé sur les hauteurs derrière la forteresse).
Après une ascension dotée de moult vertus propédeutiques sur lesquelles je ne m’appesantirai pas directement ici, c’est véritable plaisir que de découvrir, accrochés aux flancs des remparts, un petit dédale de boutiques telles qu’on rêve d’en trouver en un pareil endroit (il n’y a pas cela à Beynac, par exemple) : échoppes à la saveur médiévale où il est loisible de satisfaire aussi bien la soif, la faim, la gourmandise, que ses envies de culture, voire de meurtre (se vendent là quelques belles dagues et autres épées de collection, telles qu’on peut en trouver, par exemple, dans l’enceinte de la vieille ville de Carcassonne). Pour ceux qui, lassés de nos époques frénétiques - et pensant le travestissement propice à un changement radical d’humeur -  souhaiteraient adopter l’habit idéalisé de ces temps révolus courant sur pas moins d’un millénaire il y a de quoi faire (selon la vulgate ordinaire le moyen-âge éclos en 476, à la chute de l’empire romain - voire en 453 avec la mort d’Attila quand ce n’est, pour les plus cocardiers, aux alentours de 500, période présumée du baptême de Clovis -, et se meurt en 1453 ou en 1492 selon que l’on choisisse la chute de Constantinople ou le débarquement de Christophe Colomb à San Salvador). Outres les chausses, chemises à lacets, bagues, fibules et autres colifichets d’aspect vaguement médiévaux, les damoiselles et damoiseaux pourront y satisfaire ces irrépressibles élans de coquetteries qui, lorsque pris dans l’ambiance, nous empoignent d’ordinaire si bien, quitte à le regretter ensuite …
Modeste en ma boulimie consumériste, je me suis sorti de l’une de ces gargotes avec ma première bouteille d’hypocras rouge, nectar que j’ai assorti d’un livre de cuisine débordant desauce cameline, de porc aigre-doux au gingembre, de soupe à l’épeautre, et moult autres saveurs asticotant les papilles de la plus belle manière qui soit ; sans oublier l’une des recettes dudit hypocras (que j’ai expérimenté avec plutôt de bonheur depuis lors).

Si la barbe ne fait pas le philosophe, autre lieu, autre ambiance disions-nous. Ici, à rebours de Beynac, tout est fait pour rendre la visite aussi agréable que passionnante. Première qualité de cette place forte : elle abrite un musée de la guerre au Moyen-âge, riche de belles collections d’armes (arbalètes, armes de hast, épées, etc.) d’armures et autres ustensiles destinés à mieux occire son prochain. Par ailleurs se trouve dans l’enceinte du château, outre trébuchets et autre bricoles (d’où, peut être cette expression : « il va t’arriver des bricoles ») quelques endroits digne du plus grand intérêt. Ainsi, en la basse cour, l’atelier de forgeron, avec son charismatique locataire, mérite qu’on s’y arrête véritablement. Outre le plaisir d’y voir se fabriquer pointes, clous, lames, fers pour animaux et autres objets de forge, l’oreille se délecte  des moult explications et informations sur l’enclume le marteau et le soufflet tels qu’on les maniaient au Moyen-âge ; le tout agrémenté de considérations plus générales transmises avec une espèce de sagesse dilettante propre à capter l’auditoire tant que propice aux durables apprentissages. Ainsi passant, l’expression « apprendre sur le tas » proviendrait du métier de la forge. Le tas était en effet une petite enclume très difficile à réaliser, forgée à partir de barreaux soudés ensembles. Etre capable de la réaliser était le premier jalon pour espérer pouvoir briguer un jour la carrière enviée de maître forgeron. Nous apprîmes pareillement, entre autres choses, que la période allant du VIIe au IXe siècle est considérée par beaucoup de forgerons comme un sommet pour la métallurgie. Depuis lors, on n’a pas fait beaucoup mieux. Pour s’en convaincre, il suffit de prendre en main l’une de ces magnifiques épées mérovingiennes dont le poids n’excède pas de beaucoup le kilo. Quant à l’aubergier, c’est celui qui étire le fil ; et par extension, celui qui fabrique des cottes de maille.

Castelnaud il est loisible de parfaire également ses connaissances en participant aux visites guidées s’effectuant en comité bien plus restreint qu’à Beynac. Non pas que le site accueille moins de monde (c’est plutôt le contraire), mais la diversité des activités proposées ici permettent de pouvoir jouir des explications de l’accompagnateur sans devoir jouer des coudes. Nous eûmes ainsi pour guide une étudiante spécialisée en histoire médiévale. Docte sans pédanterie. Passionnée et toujours disposée à répondre aux questions les plus inattendues.
Enfin l’amateur trouvera, pour son plus grand bonheur, une aire où sont organisés des spectacles d’escrime hauts en couleurs. Plus d’ailleurs qu’une simple joute il s’agit ici d’une véritable comédie théâtrale, et dont les dialogues savoureux, faisant si bien songer au phrasé de Montaigne, sont un véritable régal.
  

Sur un plan historique, pour faire un bref résumé de l’histoire du château, disons simplement qu’il fut édifié sur la cime d’une falaise dominant le sud de la vallée de la Dordogne au début du XIIIe siècle et qu’il appartint alors à un certain Bernard de Casnac (ou Cazenac), seigneur de Castelnaud. Epoux de l’une des égéries des troubadours de l’époque, Alix de Turenne, veuve de Guillaume de Gourdon, et dont le frère, Raymond (troisième du nom) chevalier de Turenne est le vassal du comte de Toulouse, Bernard de Casnac se trouve donc sans ambigüité du côté des cathares. Ce pourquoi Simon de Montfort se rue en 1214 à l’assaut des murailles de Castelnaud afin d’y déloger, sans trop de difficulté d’ailleurs, ses occupants. Ces derniers effrayés de sa réputation, ont en effet à son approche, tôt faits de prendre la poudre d’escampette : « Il prind la fuite à la desrobée et laissa sa maison vuide et sans defense». Il faut dire, si l’on en croit seulement le quart de ce que narrent certains chroniqueurs de l’époque, que du côté de Bernard de Caznac et  de son épouse on s’y connaît pareillement en sévices. Ainsi ce portrait au vitriol peint par le moine Pierre de Vaux-Cernay, dont il est permis de douter de la pleine véracité, lorsque l’on sait que ce dernier appelait le château de Castelnaud l’Arche de satan (arca Satanœ). La propagande est de toutes les époques. Mais voici : « Le sire de Montfort (3) et sa femme étaient les plus malfaisants seigneurs de la contrée ; ils volaient et pillaient les églises ; ils dépouillaient les pèlerins ; ils attaquaient les veuves et les orphelins ; ils mutilaient sans aucun motif les gens les plus paisibles, à tel point que, dans un monastère tenu par les moines noirs, à Sarlat, nous avons pu voir cent cinquante hommes on femmes, à qui l'on avait scié les mains ou les pieds, crevé les yeux ou coupé d'autres membres, sur les ordres du tyran de Montfort et de sa femme ; car la femme de ce maudit tyran, ayant elle-même perdu toute compassion, faisait arracher les mamelles aux pauvres femmes, ou leur faisait enlever les doigts des mains pour les mettre dans l'impossibilité de gagner leur vie » (4). Quoi qu’il en soit, il est possible d’imaginer Bernard de Ceznac et son épouse déguerpissant nuitamment par crainte de  quelques sanglantes représailles.

Par un détour qu’il me plait de faire, intéressons-nous désormais un instant à ce fameux frère de la belle Alix, le chevalier Raymond III de Turenne, poète lui-même à ses heures, et dont l’attitude durant la croisade contre les albigeois sera pour le moins ambiguë, si ce n’est détestable. Mais laissons le soin à chacun d’en juger : « Après avoir fait partie d´une mission qui tente de convertir Roger Trencavel, il participe, en 1209, aux sièges de Tonneins et Casseneuil menés par avec Arnaud Amaury, en Espagne, à la victoire de Las Navas de Tolosa. En 1213, Pierre II le récompense en lui accordant des terres près de Palafrugell. En 1214, il apporte son aide à Simon de Montfort lors du second siège de Casseneuil puis reçoit en fief les terres de son beau-frére Bernard de Cazenac. Il aide aussi Montfort à assiéger Séverac le Château, peut-être pour en chasser son autre beau-frère Déodat ». Cela ne lui portera pas chance, puisque un an plus tard, en 1215, celui qui « rendit hommage à Simon en présence de toute son armée et jura de le servir tous les ans pendant un mois avec dix chevaliers et dix servants », perdra Castelnaud au profit de son propriétaire initial, Bernard de Casnac qui en profitera pour y faire pendre tous les hommes.
La réaction ne se fera point attendre, et quelques mois plus tard la place partira en fumée sous l’ordre de l'archevêque de Bordeaux. Elle sera cependant vite reconstruite.

Avant de clore cette odyssée, parcourons une dernière fois ces méandres familiaux, cette fois du côté de l’instigatrice d’un joli répertoire de chansons composées en honneur à sa beauté par plusieurs de ces chantres de la fin amor que furent les troubadours. Je veux dire Alix de Turenne. Ainsi Raymond Jordan, vicomte de St-Antonin, s’en vint en sa jeunesse soupirer sous les murailles de la belle. C’est le cas également du troubadour d'Hautefort. On doit à ce dernier une chanson composée en 1185, et connue des spécialistes sous le nom de « La domna soisseubuda ». Le poète y vante les charmes et la douceur de la divine Alix. Ainsi, si l’on en croit tant soit peu la prose vengeresse de Pierre de Vaux-Cernay, nous replaçant dans le contexte des événements de 1214, force est de constater que « … trente années ont singulièrement transformé le caractère de celle qui était alors la dame de Gourdon, et qui depuis est devenue dame de Cazenac et châtelaine de Montfort ».
Le reste de l’histoire du château de Castelnaud peut se résumer de la sorte : « En 1259, suite au Traité de Paris, Castelnaud est remis aux Anglais. Suite à un mariage, les Caumont deviennent propriétaires du château. Au cours de la guerre de Cent Ans, ils prennent parti pour les Anglais. Mais les Français ne l'entendent pas de cette oreille. Aussi, en 1442, au terme de trois semaines de siège, ordonné par Charles VII, ils reprennent (sous la conduite de Pons de Beynac) possession des lieux ».


Que retenir de tout cela ?
Beynac ou Castelnaud ?

A chacun de ne point choisir.

(1) A la vérité, je ne sais s’il s’agit d’une dame à particule. Mais en tout état c’est une personne liée familialement au propriétaire et venue " prêter renfort " pour la haute saison, le nombre de salariés (4 au total) étant insuffisant pour un tel site. Les guides (professionnels et non des étudiants se faisant de l’argent de poche) ne sont pas salariés du château et ne vivent que des pourboires.
(2) Jean Favier, Histoire de France, " Le temps des principautés ", p. 164
(3) Ici le sire de Monfort désigne bien Bernard de Caznac, en tant que seigneur d'Aillac, de Montfort et de Castelnaud et non Simon, le meneur de la croisade contre les albigeois.
(4) Pierre de Vaux-Cernay, Histoire des Albigeois.

LES 10 SITES LES PLUS FRÉQUENTÉS DE DORDOGNE (au 1er mars 2003 )
01 - Lascaux II : 270 000 visiteurs
02 - Château de Castelnaud : 180 000 visiteurs
03 - Village du Bournat : 160 000 visiteurs
04 - Gouffre de Proumeyssac : 130 000 visiteurs
05 - Roque St Christophe : 120 000 visiteurs
06 - Château de Beynac : 100 000 visiteurs
07 - Jardins du Manoir d'Eyrignac : 90 000 visiteurs
08 - Le Thot : 90 000 visiteurs
09 - Grotte du Grand Roc : 80 000 visiteurs
10 - Musée National de Préhistoire aux Eyzies et Grotte de Villars : 80 000 visiteurs

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3 commentaires:

  1. Quel article passionnant, merci pour le lien ! Petite, j'adorais Castelnaud, mieux conçu pour les enfants, avec toutes ces activités, il me semble (un peu comme au château de Bridoire). C'est plus tard que j'ai apprécié Beynac, malgré la foule (comment y échapper au Périgord, à moins de trouver des sites vraiment peu connus et parfois moins intéressants ?)

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    1. Merci du passage et de cet aimable commentaire Mina. Parmi les sites moins visités se trouve Commarques ; les ruines placées juste en face d'un castel tombé sous la bannière des anglois sont saisissantes... Assez abîmées pour laisser place au fantasque de l'imagination...

      http://img15.hostingpics.net/pics/671548201108Commarques021.jpg

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    2. Ah oui, bien sûr, Commarques, j'y suis allée aussi : un beau site, qui mériterait d'être connu.

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